Blogue d'actualite du blogue et d'ailleurs sur le Web... Blogue mémoire en ligne depuis 2003... Précurseur en son genre, ce "blogue de liens" existe depuis la nuit des temps (en âge blogosphèrique). À sa naissance il participa aux grandes lignes de l'infernale blogosphère, puis des remous virtuels le firent tanguer sans arriver à le faire sombrer. Il se retrouva en ces eaux paisibles d'où il vogue désormais sans peine ni tracas...

31 août 2003

Nouvelle éclairage sur le Flash Mob de Paris

Isabelle Vodjdani qui était présente lors de la venue à Paris - La Sorbonne de Howard Rheingold en mai dernier, propose, à mon humble avis, une réflexion pertinente et fine du premier flash mob parisien, ayant eu lieu ce jeudi, différenciant particulièrement bien : le point de vue des participants (qui ont largement apprécié et ont vécu le flash mob de l'intérieur - dans l'action même), les "voyeurs" (journalistes et sans doute organisateurs, curieux et rares passants !) et ceux qui n'y étaient pas (et sont, pour la plupart, très critiques par rapport au phénonème - voir au flash mob - qu'ils n'ont pas vécu de l'intérieur).
L'article de Isabelle : Flashmob : la preuve par l'image.
Comme son titre l'indique, elle appuie son point de vue sur les images disponibles en ligne, notamment en une du site Web de l'organisateur ; extrait :
"Fait significatif, le site organisateur qui publie les photos "officielles" de l'évènement, ne présente que des vues en plongée, prises depuis la position dominante et distanciée de la mezzanine. Elles donnent l'image d'une chorégraphie parfaitement ordonnée, des images qui vous donnent froid dans le dos, car elles vous disent : regardez comme ils sont dociles quand on leur donne l'illusion d'agir et de s'organiser de leur plein gré, regardez comme on sait bien manipuler une bande de geeks cramponnés à leur liberté individuelle et à leur cher anonymat. Regardez, on dirait qu'ils ont été hypnotisés ou endormis par un gaz soporifique.
A l'inverse, les moblogs photo ou les albums d'images mis en ligne par les participants nous montrent des vues prises de l'intérieur. Ce sont des images parfois bougées, parfois de travers, des images de proximité bien vivantes qui nous montrent des croisements ou des glissements de regards, des corps en désordre, des têtes qu'on croit parfois reconnaître, d'autres qu'on aimerait connaître. Ce sont des tête à tête ou des vues prises à ras du sol, vision d'un agonisant sur ses semblables écroulés sur le marbre. Ce sont des points de vue subjectifs pris à égalité de position avec les autres participants. Vu de l'intérieur, c'est tout à fait autre chose (...)."

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